Embrasés et embrassés,
les flots à venir Jonglant avec fruits de mer lignés chez les dauphins
; Trois cents croquants s’apprêtent au divin festin. L’afflux est à la
hauteur du plateau à garnir.
Jean-Félix Lalanne s’approprie des
embruns Embrumés aspirant en baïne vers un large inspiré. Son coeur
aquatique vire aux bohèmes moirées Par les courants d’espérance - choeur de
parfums.
Muriel Anderson, sirène régalant Ses accroche-coeurs en doubles
croches taquines - Parfois d’une unique main ! la grâce arlequine Est
vraiment gourmande par esprit pétulant.
Hélène Brunet brave tous les courants
vifs Européens de son laùd espagnol. Ses douze Raies cousent les côtes tel
un flux qui épouse Falaises sans malaise. Récifs de motifs !
Michael
Jones, fêté des pauvres téléphages, Frétille et nous exhibe sa
phosphorescence Hors des estuaires saumâtres. Sa jouvence Secourt "Hey
Joe" vert par un joli calfatage.
Les bourrasques de ces deux nuits
enchevêtrent si Bien ce banc musical que nous gobons l’éclat Emanant de
ces quatre sens qui se croisent là. "Do you remember that ?" est glissé sans
nul souci.
---------------------------- Les joies rivées aux basques, les
guitares dilettantes Sont disséquées par les magisters bienveillants. Bien
trop ? Mon avis devient légion et brillant. Les mains et ongles sont soignés.
Crues éclatantes.
----------------------------- Epilogue : Surely the next
time.
Seule comme un ciel vide, Muriel se délite. L’omniscience est sans
aide dans ses adieux. Notre clan est, du goût des crêpes, délicieux. Son
bisou se fige hésitant à mon orbite.
Fin
Denis Between The Rusty Words (27 mars 2007)
© IDDN 2007
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