Une échelle avec dais étrenne l’antirouille Barcelona-Madrid, creuse "El
País" ouvert. Peut-être a-t-elle été aperçue de l’expert - Récent voyageur
- qui, par l’Europe, patrouille ? En sept fois sept, Otto rompra les
étagères Près d’hélices quinquennales et horlogères.
Depuis lors, certains
aimés ont sonné son glas Et détourné la tête du Rockodrama. Bien sûr,
personne ne doit gratter l’eczéma D’un cadavre. Ce soir, la crypte est sans
verglas. Au pays de Cervantès, le péon est pieux, N’écoutant pas la
résurrection par les yeux.
Tant mieux ! L’euphorie est la bénédiction Qui
recouvre nos os de chair bien réceptive. Le mouvement liquéfie sa chair
subjective ; Ce Neil Young est eau d’une prédilection Dans les doigts du
Temps. Un nuage de papier Réjouit son ciel tel un papillon fruitier.
Les
racines s’attendrissent vers cette source Amniotique par laquelle Neil Young
puise L’Origine pour son bain et donc se déguise En Eternité roulant le
Temps et la Bourse ! Satisfait, Neil s’esclaffe bruyamment lançant
: "Thank you for coming." au sol si resplendissant.
Gai, Neil courbe
l’ombre, se sèche au disque d’or. Son reflet est anamorphosé sur cette
onde Comme une Vanité qui deviendrait féconde Par le biais d’un Sylphe
toréador. L’air palpite... Ah ! Oh ! Le Temps est Eau s’étalant Sur nos
vies si bien imprimées, nous gondolant.
Neil se met à table. Dans un doux
flottement, Il met en parenthèses l’élan du marteau : Son sandwich bleu se
débine bien de l’étau Comme un chou à l’emballage gras et dément. Tel un
garnement, Neil pèle l’enfantillage : Veste et chemise sortent du même
feuillage !
Toujours les bras à jour, le bon cornac manoeuvre En plis les
lacets flexibles de la charpente Du Temps géométrique et de la soupente De
l’Espace inexact, avec de la main d’oeuvre. Billy forcit les marches en
colimaçon. Poncho et Ralph chevillent le vaste tronçon.
Les séquences
masquées s’alignent dans notre oeil. Quand Neil rigole avec nous en
reconnaissance, Poncho le botte pour dénoncer sa naissance. Mais ce "Born
to rock" remue Neil tel l’écureuil. Les six écailles chantent un vent de
prologue... Ce brin trace la matrice de la Pirogue.
Nos regards se
percutent et se synthétisent. "How you doin’ out there... ? Neil bandant sa
montagne : "... Here a song for ordinary people" d’Espagne. La nef
concorde et alors les voix hypnotisent. Neil efface l’outil, repérant les
barreaux. L’édifice enjolive tous les passereaux.
Impétueux, Neil
s’ébroue décorant les mailles De perles dorées qui, soudainement, sont
vertes. L’équation des couleurs perdues et alertes Produit le lien de
l’enfermement des semailles. Molécules thésaurisant les perspectives Déjà
codées, truquant nos vapeurs rotatives.
Neil bat sa preuve de la
circonférence. La dérive branle que tout axe est aiguille Qui s’imagine
vertèbre comme l’anguille S’infiltrant vers une malsaine
transparence. Vingt sept os nous hèlent vers la préhension. Six longues
phalanges foncent la pression.
Et l’Energie coule débordant les
canaux, Forçant la Masse à s’identifier Mémoire. Mais Neil éclate la case
de notre grimoire Pour la lucide clarté cernant les anneaux. Le frottement
finit par couvrir nos paupières De la belle suie qui égaye nos
prières.
N’oublions pas : la poudre qui fait la flamme, Le crépitement des
braises sous le grand souffle, Et la confession des confins qui se
boursoufle. Ces trois mystères exhibant l’Oriflamme ! La création s’active
jusqu’à la sortie. Mon serment est de ne rien jeter à
l’Ortie.
*
Denis Between The Rusty Words (Samedi 17 décembre
2005)
© IDDN 2005
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