Quelques crocs-en-jambe fleurissent son ennui De ne pas me voir labourer les
matières Sa haute noblesse cisaille mes paupières Qui repoussent
instantanément loin du fruit
Mais mon apprentissage est trop délicat Car
l’automate maudit luit de sa science Son butin hormonal conduit sa
conscience Et l’empilement scintillant est son combat
Mais quand la peau
réclame son collagène Le film de mes idées ne s’est pas moins brouillé Le
bain plus odieux menace de m’épouiller
Vers le refus ses arrosages
m’oxygènent Même si m’effrayent ses voix en détresse Ma confiance est dans
sa féroce sagesse
Denis (31 janvier 2005)
© IDDN 2005
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